Où placer son argent en 2021?
Quelles sont les différentes solutions d’investissement à fort potentiel en 2021?
Où trouver des supports de placement qui sortent de l’ordinaire?
Comment diversifier vos placements pour diminuer le risque en 2021?
[NOTE: Cet article a été rédigé par Nathanaël, auteur du blog gagner-aux-paris-sportifs.com. Le “je” dans l’article se réfère à lui.]
On va faire un point aujourd’hui sur l’épargne, les différents investissements… Chaque année, de nombreuses personnes me demandent que faire de leur argent disponible, et cette année avec la covid qui passe par là, les confinements… Autant vous dire que la question se pose encore plus.
Tout d’abord je tiens à préciser que je suis moi-même investisseur aguerri, je possède de multiples investissements dont nous reparlerons, mais je ne fais que donner mon avis. Cet article n’est absolument pas un conseil de placement “officiel”.
Avant d’attaquer dans le vif du sujet, la première chose à faire si vous ne l’avez pas fait, c’est de constituer une épargne de sécurité. En effet, investir votre argent disponible plutôt que de le laisser dormir sur un compte est une excellente chose. Mais avant de penser à investir il faut vous mettre en sécurité, avoir une épargne en cas de soucis (une réparation dans votre maison, la voiture qui tombe en panne, un licenciement….).
Pour cette épargne, 6 mois de revenus d’avance est une bonne base.
Diversifier vos placements
Un placement, quel qu’il soit, comporte un risque (plus ou moins gros).
C’est pour cette raison qu’une épargne de précaution est très importante, il ne faut pas placer l’argent dont vous pouvez avoir besoin immédiatement.
C’est également pour cette raison que je diversifie mes placements. Aujourd’hui je possède un capital boursier, plusieurs appartements, une bankroll de paris sportifs, et je m’apprête à ouvrir une quatrième source de placement. Ainsi, si la bourse dégringole, mes autres sources composent. De même s’il y a une très mauvaise année dans les paris sportifs compensé etc…
Plus vous aurez de sources de revenus différentes, plus le risque sera lissé.
Maintenant attention, je ne vous dis pas que si vous avez 5000 € à placer il faut mettre 1000 € sur chaque support. Mais au fur et à mesure que votre capital placé augmente, il est intéressant de diversifier ses placements.
Pour vous illustrer cela je vais vous parler de mon propre exemple :
J’ai commencé à investir en immobilier grâce à l’effet de levier de la banque jusqu’à avoir 500 000 € de capital dans l’immobilier.
Ensuite j’ai ouvert un compte boursier, j’y injecte régulièrement de l’argent (le bénéfice d’autres placements pour être honnête), et mon capital augmente doucement. Il est actuellement de 30 000 €.
Enfin, j’ai ouvert un compte de paris sportif, j’y ai placé un capital de départ de 3000 €, il est aujourd’hui de 10 000 € (il grossit tout seul sans que je ne rajoute d’argent de ma poche, grâce aux gains générés)
En résumé, vous devez vous concentrer sur un placement, le développer, en ouvrir un autre placement et ainsi de suite. En tout cas, c’est ma vision.
Sur quel support investir ?
Maintenant qu’on a vu la théorie et le plan d’action vous devez légitimement vous dire “c’est bien beau Nathanaël, mais sur quoi je place mon argent ?”
Voyons différents supports ensemble (bien sûr la liste n’est pas exhaustive).
Tout d’abord, vous pouvez oublier les livrets réglementés (sauf pour l’épargne de précaution).
Le livret A est actuellement à 0,5 %, le LEP à 1 %, le CEL à 0,5 %…. Les taux sont plus bas que l’inflation, c’est ridicule.
De plus en cas de faillite de la banque seulement 100 000 € est garanti, donc le placement dit “sécurisé” à vraiment ces limites. Je n’entre évidemment pas dans le débat de l’Etat qui pourrait saisir des liquidités dans des crises comme celle que nous traversons actuellement.
Le support à choisir dépend vraiment du capital que vous possédez, des objectifs visés, et enfin, de votre “goût” pour cet investissement. Je vais essayer de vous éclairer au mieux sur chaque support, ça sera à vous de faire votre choix
La bourse
Les avis sont très partagés entre “c’est génial” et “c’est hyper dangereux et volatile” en général.
Pourtant, quand on parle d’investissement long terme, on ne peut pas omettre la bourse.
Mais certaines visions sont peut-être faussées par l’image du trader qui passe 18h par jour sur son ordinateur à essayer de trouver les bons coups et qui finit par perdre son capital.
Investir en bourse ne veut pas forcément dire devenir trader, nous pouvons investir sur des ETF pour du long terme, sur diverses actions, les obligations…
Je ne vais pas entrer dans les détails techniques, vous avez déjà tout ce qu’il faut sur ce blog que je vous invite à parcourir pour investir en bourse.
Dans la situation actuelle, la bourse regorge d’opportunités à saisir.
Le capital de départ
Il n’y a pas de règles, mais je pense qu’un capital de minimum 3000 € est nécessaire pour commencer à vraiment investir en bourse.
Rentabilité
En général, pour quelqu’un qui investit correctement en bourse, sur le long terme, on parle de 10 – 20 % par an en moyenne.
Risque
La bourse peut être volatile, on le sait.
Pour vaincre la volatilité de la bourse, il faut avoir une vision long terme, ça peut dégringoler, mais ça remonte toujours (à condition de faire les bons choix de placement évidemment)
Les paris sportifs
Vous vous demandez pourquoi les paris sportifs sont évoqués dans un article qui parle de placement ?
Et bien tout comme la bourse il y a 2 façons d’investir dans les paris sportifs. Comme un amateur, en jouant au feeling sans gestion de bankroll, avec une bande de copains le dimanche à essayer de faire x 10 sur des prédictions.
Ou alors, comme un professionnel. Avec des méthodes statistiques, long terme, pour voir évoluer le capital à la hausse petit à petit.
Capital de départ
Encore une fois, il n’y a pas de règle. Mais je vais fixer la bankroll de départ à 1000 € pour commencer à parier sérieusement. Le but étant de ne jamais risquer plus de 3 % de votre capital sur un match.
Rentabilité
Personnellement, avec les méthodes que j’applique et que j’enseigne, quand on les met toutes bout à bout on arrive à augmenter son capital de 50 % à 100 % par an. Comment est-ce possible ? Car dans les paris sportifs, ça va très vite, nous sommes le vendredi matin, nous avons l’argent le vendredi soir.
Nous ne parlons pas de 100 % de retour sur investissement, mais 100 % d’augmentation de bankroll.
Voici un exemple :
J’ai 1000 € de bankroll, je place un paris par jour à 30 € (3 % de 1000 €). Cela fait 10 950 € de place par année.
Avec un retour sur investissement de 10 % je double mon capital de départ.
La rentabilité est fortement impactée par les côtes qui dépendent elles-mêmes des bookmakers. Je vous explique quels sites de paris sportifs choisir ici.
Risque
Tout comme la bourse, la rentabilité peut être négative. Il y a de la volatilité dans le sens où les bonnes et mauvaises séries peuvent arriver (d’où l’intérêt de bien gérer son capital).
Comme pour tout investissement le risque est présent, mais en appliquant les bonnes méthodes, avec une bonne gestion du capital de départ, le risque est très fortement diminué. Pour preuve mon capital augmente tous les ans.
L’immobilier
La pierre traverse les époques, c’est un placement tangible, qui rassure. Mais non sans risques pour autant.
Au sein de l’immobilier nous retrouvons plein de stratégies différentes comme la location saisonnière, la colocation, l’investissement pinel, le meublé, le nu, les SCPI…
Je ne suis pas là pour vous faire un cour sur l’immobilier, à titre informationnel mon but est de générer de l’argent rapidement, et dans cette optique 80 % de mon parc est en location saisonnière, 20 % en colocation.
Capital de départ :
Le minimum pour se lancer est… 0 €. J’ai acheté mes 3 premiers appartements sans apport. L’effet de levier bancaire fait la force de l’immobilier et c’est pour ça qu’il ne faut pas hésiter à la mettre en place en parallèle d’un autre investissement où vous injectez de l’argent de votre poche.
Rentabilité :
Alors là, ça dépend de votre choix d’investissement. Les rentabilités vont de 3 à 25 %.
Risque :
Le risque zéro n’existe pas. Vous pouvez vous tromper dans l’investissement, avoir des immeubles qui se construisent devant votre beau pavillon, une crise immobilière vous faisant perdre 30 % de capital… Tout peut arriver.
Mais quand les choses sont bien faites, l’immobilier est un placement long terme peu risqué.
Les vaches laitières
Entrons dans des placements plus exotiques.
Il est possible d’investir dans les vaches en injectant de l’argent à un fermier qui va acheter des vaches et vendre le lait. Bien évidemment vous n’avez pas à vous en occuper, c’est un placement passif, tangible, et éco-responsable.
C’est un très bon outil de diversification.
Capital de départ :
Cet investissement se réalise par tranche de 1500 €
Rentabilité
La rentabilité annuelle est de 5 % (garantit)
Risques
Il n’y a pas grand risque d’investir dans les vaches laitières, sauf peut-être celui de se faire arnaquer, mais si vous passer par des organismes agrées ça ne peut pas arriver.
Investir dans une forêt
En terme d’investissement écologique, on est plutôt bien.
On ne va pas se la cacher, c’est cool de se vanter de posséder une forêt (enfin une partie).
Nous sommes clairement sur de la diversification et transmission de patrimoine.
Vous allez rire, j’ai connu cet investissement car ma professeur de management au lycée m’a raconté que son père avait offert à ces sœurs et elle-même une partie de forêt à Noël. Original, certains se contentent de faire un sapin 🙂
Pour monétiser cet investissement vous pouvez louer votre bois à une entreprise pour une activité (comme l’accro branche par exemple), créer vous même votre entreprise pour exploiter votre bois de la sorte, vendre votre bois de chauffage, louer pour la chasse… Les idées ne manquent pas
Capital de départ :
Vous pouvez investir dans des groupements forestiers pour un montant minimal de 1000 €, mais c’est comme acheter une part d’une entreprise.
Si vous souhaitez vraiment acquérir votre morceau de forêt, l’investissement est vraiment variable selon le secteur géographique, l’essence des bois, leur maturité…
Nous pouvons aller de 50 000 à 300 000 pour 100 hectares.
Rentabilité :
En général la rentabilité est de 2-3 %.
Comme nous bénéficions de réduction d’impôts nous parlons aussi de rentabilité à 5 % en en tenant compte.
Risque :
Le risque majeur provient des imprévus météorologiques. Ce risque est bien sûr accru dans les secteurs propices aux feux de forêt. Mais globalement c’est un investissement assez sécurisé. En cherchant bien des assurances doivent même exister.
Le photovoltaïque
Voilà un investissement qui a le vent en poupe.
3 façons d’investir dans le photovoltaïque : l’autoconsommation (pour subvenir à ses propres besoins), la revente (par rapport à une petite installation maison), la ferme solaire, nous allons revendre l’énergie en très grosse quantité en ayant des champs de panneaux solaires.
Capital de départ :
L’investissement initial peut aller de 8000 € pour une petite installation chez vous, à 500 000 € ou plus pour une ferme solaire.
Rentabilité :
Pour une autoconsommation, compter 50 % d’économie sur votre facture d’électricité
Pour la revente la rentabilité se situe entre 4 et 6 % selon la qualité de votre installation.
Risque :
J’ai bien envie de dire qu’il n’y a pas vraiment de risque. Les panneaux solaires sont garantis 25 ans, EDF est obligé d’acheter votre électricité pendant 20 ans à un tarif réglementé par la loi.
En conclusion, il vous faut environ 11 ans pour rentabiliser vos panneaux, vous êtes sûr de vendre l’électricité pendant cette période et d’être sous garantie. Tout le reste, c’est du bénéfice assuré.
Et au bout des 20 ans de contrat avec EDF, ne vous en faites pas, des tonnes d’autres acteurs seront ravis d’acheter votre électricité.
Investir dans le vin
Le domaine viticole est un marché porteur.
Mais avant tout, c’est un investissement passion.
Enfin tout dépend… Comme pour les forêts vous pouvez investir en injectant de l’argent via un GPV comme si vous achetiez une part d’une société.
Ou alors vous pouvez ouvrir votre propre plantation, être le seul maître à bord et vous vanter de détenir une exploitation viticole pendant les repas de famille.
Capital de départ :
Si nous investissons via le GPV, le capital de départ s’élève à 5000 €
Rentabilité :
La rentabilité oscille entre 1 à 4 % selon les années, les crus…
Nous parlons bien de diversification, et de plaisir.
Risque :
Le vin est un domaine pérenne, surtout en France.
Le plus gros risque, ce sont les mauvaises années dues à la météo. Mais ceci est pris en compte dans la rentabilité allant de 1 à 4 %. Donc au final, il y a très peu de risques imprévisibles.
J’espère vous avoir éclairé sur les différents supports d’investissement et les possibilités qui s’offrent à vous.
Il ne vous reste plus qu’à choisir le ou les supports qui semblent le mieux vous correspondre.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour que je vous montre comment démarrer correctement ou vous perfectionner pour faire fructifier vos investissements en bourse.