Comment Julien Flot aide 7 000 investisseurs à devenir performants en bourse

Comment Julien Flot aide 7 000 investisseurs à devenir performants en bourse

Comment Julien a considérablement développé son capital boursier en quelques années seulement?

Quels sont les déboires qu’il a connus et comment il s’est relevé pour être là où il est aujourd’hui?

Quels sont ses conseils et sa stratégie pour arriver à une telle réussite en bourse?

[Note: Julien est devenu INCONTOURNABLE dans la blogosphère française sur la bourse. Il était grand temps que je fasse une interview avec lui pour partager avec vous son parcours, ses conseils et sa stratégie. C’est parti!]

BEN: Salut Julien, pourrais-tu te présenter rapidement?

JULIEN: Bonjour Ben et merci de m’accueillir pour cette interview.

Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, je me nomme Julien Flot, j’ai 32 ans et j’investis en bourse depuis 10 ans même si j’ai commencé à m’y intéresser bien avant. Investir et trader état assez solitaire et voulant partager mes succès comme mes échecs j’ai monté un site internet pour partager mes analyses et conseils. Je tente d’aider chaque investisseur à devenir meilleur et à mieux investir en bourse au quotidien sur www.graphseobourse.fr.

Aujourd’hui le site compte plus de 10 000 membres et est consulté chaque jour par plus de 4 000 personnes. Depuis 2008, le site a aidé plus de 7 000 investisseurs à devenir performants et réguliers en bourse.

BEN: Comment et quand t’est venue ta passion pour le trading ou la bourse?

JULIEN: J’ai commencé à investir en Bourse en 2006 à cheval sur mes études et mon début d’activité salarié. Je suis tombé dans la Bourse, non pas par hasard ou désir de richesse mais à cause des pertes de mes parents. Grâce aux actions Alcatel à 90€ de mon père et aux actions Eurotunnel de ma mère au prix d’introduction en Bourse.

En fait, je suis tombé dedans bien plus tôt, en y réfléchissant bien. Mon père m’avait ouvert avec quelques économies un PEA à mes 14 ans. Il avait acheté des actions France Télécom. Je ne me souviens plus à quel cours, mais bien 5 fois moins cher que leur prix atteint en 2000, 200 euros…En fait je pense que c’est de là que le bourgeon a commencé à germer.

En voyant dans les années 2000, 2001 et 2002, les cours faire du yoyo tout en continuant à s’effondrer, je me suis interrogé.

J’ai commencé à lire quelques sites boursiers, notamment Boursorama et à regarder quelques actions comme ci, comme ça. Mais sans jamais m’y plonger réellement dedans, tout en discutant de temps en temps avec mon père qui venait de racheter des Alcatel à 2€ et des brouettes en 2003. J’avais pris l’habitude en rentrant de grignoter un en cas devant bloomberg et de rester scotché devant le bandeau des cours des actions et ainsi suivre leurs variations.

BEN: C’est marrant parce que nos histoires se ressemblent pas mal et on a eu des débuts très similaires avec des parents qui boursicotaient un peu sans arriver à grand chose. La méthode de mon père consistait plus ou moins à lire des magazines et à suivre un peu la bourse à la télé pour ensuite prendre une position sur les actions qui faisaient le plus de bruit à ce moment-là. Pas surprenant qu’il n’ait jamais vraiment connu de gros succès avec une telle approche qui est quasiment la pire qu’on puisse utiliser…

JULIEN: Ce n’est qu’en 2005 que la Bourse est revenue dans ma vie. Après avoir travaillé plusieurs mois au Mac Do, je me suis retrouvé à la tête de quelques milliers d’euros. Vivant encore chez mes parents et ayant des dépenses réduites, j’ai trouvé dommage de les épargner.

J’ai alors cherché comment les placer au mieux. Quelques amis commençaient alors le Poker. Je décidais à contrario qu’il y avait là trop de hasard et m’orientais dès lors vers la Bourse.

BEN: Je joue assez fréquemment au poker depuis plusieurs années, mais uniquement comme divertissement, pour le fun d’une soirée entre potes et pas pour être un pro et gagner ma vie avec. La route vers le succès au poker est encore plus difficile qu’avec la bourse!

JULIEN: Cette fois-ci avec la bourse, je me mis à chercher des informations pour apprendre. J’ai alors commencé à lire les forums de Boursorama et c’est une énorme erreur, car l’information y est souvent trompeuse. Mon anniversaire arrivant, j’ai reçu un livre en cadeau qui allait tout changer et transformer la Bourse en passion : “Secrets pour gagner en Bourse à la hausse comme à la baisse” de Stan Weinstein.

BEN: C’est un livre que j’ai résumé ici sur Bourse Ensemble. C’est une référence en bourse pour moi!

JULIEN: Ce livre fut une révélation. L’analyse technique devint mon obsession et j’ai passé un mois entier à regarder les graphiques sur Boursorama.

Puis je me suis enfin lancé en 2006. A l’époque j’ai exclusivement acheté des petites capitalisations. J’ai rapidement perdu ma mise: 1000 euros. Cela m’a fait un choc car la somme représentait beaucoup pour moi à l’époque.

Je me suis alors mis à analyser pourquoi je m’étais planté et à lire, toujours plus et passer des heures à tester les différentes stratégies et les différents indicateurs en espérant trouver le saint Graal.

BEN: Peux­-tu nous faire part de tes performances passées?

JULIEN: Au final je me suis relancé avec 5000 euros en 2007. Mauvais timing, le marché haussier se terminait. Mais je réussi néanmoins à tirer mon épingle du jeu et à doubler mon capital, par chance sur des petites valeurs. Puis rapidement j’ai reperdu ces 5000 euros. J’ai alors continué de travailler et surtout de persévérer. J’ai commencé à comprendre que mes pertes ne venaient pas de ma stratégie mais provenaient de mon incapacité à en avoir une, à avoir un plan de trading et surtout à m’y tenir. J’étais rongé par mes émotions qui m’empêchaient de gagner de manière durable et me replongeaient toujours dans mes travers.

J’ai continué de bouffer du graphs, d’analyser ce qui marche et ce qui ne marche pas pour forger les débuts de ce qui allait devenir mon moto, ma stratégie: la stratégie du moindre risque. Mais je ne le savais pas encore.

J’ai véritablement commencé à investir de manière prononcée à partir de septembre 2007. J’avais le temps, j’ai donc fait de nombreux allez retours. Le marché commençait sa descente aux enfers, mais j’avais déjà appris à partir de 2007 à manier les marchés à la baisse et à gagner grâce à la vente à découvert et au BX4, un produit dérivé avec effet de levier permettant de jouer la baisse du CAC 40.

J’ai traversé sans embûches la crise et cela m’a permis en rajoutant au pot avec mes économies personnelles d’avoir 40 000 euros en bourse en février 2008. Mais la crise ne faisait en fait que commencer.

Je suis arrivé tant bien que mal à ressortir une plus value de 7 000 euros en 2008 avec des hauts et des bas.

BEN: Peu de personnes sont arrivées à traverser la crise de 2007-2009 sans dégâts. Mais opérer à la baisse à cette époque là était un bon moyen d’y arriver 😉

Le déclic

JULIEN: Le déclic est venu en 2009. Avec près de 50 000 euros, je décidais de diversifier. Beaucoup de valeur se stabilisaient enfin, et donnaient de bons signaux selon ma stratégie du moindre risque. Je ne la nommerait ainsi qu’a partir de 2012. J’ai fait une exceptionnelle année 2009, plus que doublant mon capital. Tout est véritablement parti de là.

Alors que beaucoup d’amis s’achetaient de belles voitures, pour moi il était hors de question de sortir le moindre centime de mes comptes en bourse.

L’argent va à l’argent, et en réinvestissant sans cesse mes profits, mon compte s’est rapidement apprécié, me permettant d’augmenter mes positions tout en maintenant ma diversification. Honnêtement, avec le recul, c’est là, la clé de mon succès. C’est en faisant grossir son compte jusqu’a une taille critique, que l’on se facilite ensuite le trading et les futurs gains. La pression n’est plus la même, on peut diversifier, éviter d’être 100% investi et donc toujours avoir un petit pécule pour profiter d’une aubaine. Beaucoup de valeurs ont alors fortement rebondi, gagnant plus de 100% en quelques mois.

Si j’avais eu un capital trop restreint, jamais je n’en serai là où j’en suis aujourd’hui. En effet, j’aurai du choisir une ou deux actions parmi toutes les configurations intéressantes et forcément, la chance ou la malchance m’aurait fait choisir les mauvaises. Alors que là, le fait de réinvestir mes gains en permanence me permettait d’investir dans huit actions avec de bons montants. Sur les 8, une ne fit rien, 3 plus 20%, 2 plus de 50% de gains et enfin 2 plus de 200% de gains.

A partir de là, j’ai continué d’appliquer la même stratégie, à toujours réinvestir les profits. Mais au lieu de me diversifier plus, je faisais en sorte de ne jamais avoir plus de 8 actions en portefeuille, pour rester réactif et sélectif. Maintenant j’augmentais la taille de mes positions et surtout je me laissais toujours un pécule de côté pour profiter des trous d’air.

BEN: Tu soulèves un point important concernant la diversification et la prise de risque. Je rejoints William O’Neil au sujet de la diversification en disant qu’elle est généralement utilisée pour palier à un manque de compétences. Je n’aime donc pas la diversification à outrance et préfère savoir ce que je fais, être clair avec ma stratégie et être plutôt concentré sur quelques positions en ayant l’oeil dessus. Avoir énormément de positions ouvertes plus ou moins au hasard est loin d’être une stratégie optimale!

Dans l’absolu, il vaut d’ailleurs mieux être plus concentré au départ avec un petit capital pour amorcer la pompe, et diversifier un peu plus par la suite. Mais pour le faire, il faut maitriser ce qu’on fait, particulièrement au début. Et c’est là où est toute la contradiction, tout le challenge! Qui dit petit capital dit aussi souvent toutes petites connaissances et compétences, et c’est la catastrophe dès le départ…

La crise de l’euro

JULIEN: 2010 et 2011 furent des années en dents de scie. En pourcentage j’ai nettement moins gagné qu’en 2009, mais en valeur, beaucoup plus. C’est la magie de réinvestir tous les gains. Et même pour payer mes impôts sur bénéfices, j’utilisais mes économies de mon activité salariée, pour ne pas sortir d’argent de mes comptes de trading. Car oui, depuis que j’investis en bourse, j’ai toujours eu et conservé une activité salariée de cadre en entreprise. C’est tout à fait possible, tout n’est question que d’organisation et de choix et surtout d’échelle de temps dans vos placements. Pour moi la meilleure durée de détention fut toujours de quelques jours à 3-4 mois max.

Sur 2010-2011 même si j’en suis ressorti avec des gains, j’ai pris aussi de belles baffes. La crise de la dette en Europe battait son plein. J’en étais à ma deuxième crise. Et je m’en tirais une nouvelle fois correctement. Seulement, à plusieurs reprises je prenais de méchantes baffes. Ces baffes m’ont permis de me remettre en question, d’analyser pourquoi ma stratégie ne fonctionnait pas dans certains environnement de marché. Je compris tout au long de 2012, que ce n’était pas ma stratégie qui était fautive mais bien mon incapacité par moment à la suivre. Le fait d’enregistrer un gros gain me mettait dans une position de confiance.

C’est justement dans ces périodes de confiance, que je me mettais à ne plus suivre ma stratégie et à acheter des titres de manière purement spéculative sans suivre aucun de mes principes, juste en en misant beaucoup et en pensant grappiller 1 ou 2% sur un titre pour sortir rapidement avec un gain. Evidemment, c’est surtout le contraire qui se produisit et je me pris d’énormes baffes.

Au final, je pense que ces baffes étaient nécessaires. C’est grâce à ces baffes que j’ai compris qu’il y avait une chose bien plus importante que d’avoir une bonne stratégie pour gagner en bourse, c’était d’avoir la discipline de l’appliquer dans toutes ses prises de position.

BEN: Le phénomène que tu décris est classique avec “la chance du débutant” ou quand on devient trop arrogant avec ses gains en pensant qu’on est devenu invincible et plus fort que les marchés. Les mêmes problèmes sont identiques aussi quand on passe de l’environnement de test ou démo à l’environnement réel. Beaucoup de personnes croient agir de la même façon et appliquer la même méthode à la lettre. Mais tenir un journal de trading, faire un travail d’analyse par la suite prouvent souvent le contraire. Les émotions sont beaucoup plus présentes et le mental a besoin d’être nettement plus fort pour afficher une meilleure discipline.

BEN: Quels types d’investissement affectionnes-­tu particulièrement et pour quelles raisons?

JULIEN: C’est fin 2012 que j’ai alors décidé de mettre sur papier tous les principes de ma stratégie et de l’intituler “La stratégie du moindre risque”. Car là réside bien la description de ma façon d’investir, savoir patienter et attendre le moment opportun pour investir et savoir reconnaître le bon moment pour vendre, sans prendre de gros risques et surtout sans se prendre la tête avec de trop nombreux indicateurs. J’ai mis toutes ses années à finalement épurer ma technique, jeter le superflu et ne conserver que l’essentiel.

C’est en me forgeant des règles pour maintenir la discipline d’appliquer ma stratégie que j’ai réalisé, en 2013, ma meilleure année boursière.

Depuis 2013, grâce à ma stratégie du moindre risque je suis devenu un investisseur qui gagne régulièrement en bourse. Bien entendu, je fais toujours beaucoup de mauvais choix, mais la stratégie me protège et me permet de couper rapidement avec peu de pertes ces mauvais choix. C’est au final ce qui fait la différence à la fin de l’année sur la performance de l’investisseur: sa capacité à accepter rapidement d’avoir tort, couper et se placer ailleurs plutôt que d’attendre, de longues semaines, que le titre revienne au prix d’achat, quand il y revient, ou de vouloir augmenter sa position et ainsi commencer le cercle infernal de la ruine.

Au fur et à mesure des années, j’ai continué d’enrichir la Stratégie du Moindre risque. J’ai notamment développé plus de 6 heures de formations en vidéos pour expliquer l’essentiel de ce qu’il vous faut savoir, en plus d’un livre de plus de 400 pages permettant à chacun de débuter et tendre vers la performance et surtout la régularité.

En 2015 j’ai développé mon logiciel d’aide à la décision qui va sélectionner pour moi les actions qui sont dans une parfaite configuration répondant à la stratégie du moindre risque. J’ai récemment mis à jour ce logiciel pour qu’il puisse répondre grâce à 8 screeners, à tous les profils d’investisseurs et horizon de placement, du trader court terme, à l’investisseur long terme bon père de famille.

Depuis quelques mois j’ai décidé de regrouper toutes mes formations en un seul pack: le pack premium de la stratégie du moindre risque.

BEN: Oui, tu as fait un sacré boulot et je parle en connaissance de cause. C’est pas toujours facile de tout synthétiser des années de travail, de recherches, de connaissances et d’expériences. Ta formation contient une mine d’informations et tous les outils nécessaire pour réussir en bourse et opérer à tes côtés. FÉLICITATIONS!

BEN: Peux-­tu nous parler de quelques trades ou stratégies mémorables?

JULIEN: Ces dernières semaines, j’ai notamment pu détecter et profiter des hausses des valeurs bancaires (alors que tous les experts prédisent leur chute) ainsi que la hausse des valeur biotechnologiques comme Metabolic explorer (+20%), Genfit (+15%), Crossject (+10%), Cellnovo (+16%) ou encore Sequana (+14%). Les hausses de Vallourec, de GTT, des valeurs télécoms étaient également détectées. Les rebonds d’Air Liquide, d’Ingenico, d’Arcelor Mittal étaient également en portefeuille sur à l’activation des signaux de la stratégie du moindre risque.

BEN: Ces gains sont super! Pour certains, ils peuvent paraitre faibles comparés à des +100%, +500% qu’on peut voir sur les marchés ou avec d’autres méthodes. Mais je n’accroche absolument pas avec de telles stratégies! Les stratégies qui affichent des taux de réussite largement inférieurs à 50% avec une pépite exceptionnellement qui génère un gain gigantesque relèvent plus de la chance pour moi qu’autre chose. Je préfère nettement aller chercher des gains largement inférieurs, comme ceux que tu mentionnes mais avoir une régularité beaucoup plus importante. Cette stratégie est beaucoup plus prévisible, répétitive, contrôlée à mon avis. Le facteur chance est bien mieux écarté.

BEN: Quels sont tes prochains objectifs ou projets en bourse ou avec ton site?

Investir est une passion assez solitaire qui ne convient pas très bien à ma personnalité. Je pense que c’est la raison pour laquelle depuis 2008 j’apprécie partager mes réussites tout comme mes échecs sur Graphseo bourse qui fut d’abord graphseo.net et maintenant depuis 2012 graphseobourse.fr.

Depuis 2008, Graphseo bourse a aidé plus de 7000 personnes à débuter ou à apprendre à mieux investir en bourse. Graphseo Bourse c’est plus 4000 lecteurs par jour. Ainsi qu’une communauté nommée les graphs regroupant plus de 10 000 investisseurs.

Au fil des années, j’ai appris à me faire plaisir avec mes gains boursiers et surtout à faire plaisir à mon entourage. J’ai appris que c’était également quelque chose de très important à faire. S’acheter ou offrir des choses et se dire: “Tiens, ça c’est grâce à mon trade sur Peugeot, ou tiens ça c’était grâce à cette nouvelle incroyable sur Plastic Omnium”. Cela permet de vraiment profiter de ses gains et d’en garder de bons souvenir, ce qui motive ensuite à être persévérant. La bourse me permet aussi de beaucoup voyager et ça c’est quelque chose qui change sa façon de voir le monde. Et en plus c’est parfaitement compatible avec l’activité de trader ou d’investisseur. Le moindre bar à aujourd’hui une connexion wifi et vous pouvez trader de partout et mêler l’utile à l’agréable.

BEN: Tu as raison! Mais je pense que c’est un piège aussi cet accès facile partout, tout le temps. Le risque est d’opérer avec des impulsions émotionnelles, de perdre sa discipline et de ne plus suivre sa stratégie et son plan de trading. Personnellement je me force à opérer au maximum depuis chez moi, dans un environnement connu et maitrisé pour appliquer ma routine le plus efficacement possible sans distractions.

JULIEN: Au final, plus que l’immobilier physique, la bourse vous permet de profiter de vos gains et de vous amener petit à petit avec la force du réinvestissement de vos gains vers l’indépendance financière et vers de le choix de la vie dont vous rêvez.

BEN: Merci pour le petit clin d’oeil vers mon slogan 😉

BEN: Quels sont les traders qui t’inspirent le plus et quels conseils donnerais-tu à un débutant?

JULIEN: J’ai surtout été inspiré par Jesse Livermore. Je pense que le trading d’aujourd’hui est le même que celui d’hier. Malgré l’avancée des technologies, les cours de bourse en live et toutes les informations en libre accès, je pense que le trader d’aujourd’hui fait face aux mêmes problématiques et erreurs que celui d’hier. Et c’est Jesse Livermore, trader au début du 20 ème siècle qui me l’a fait réaliser tant les conseils délivrés dans son livre Mémoires d’un spéculateur sont intemporels.

On se rend compte surtout lorsqu’on étudie les raisons du succès d’un trader, que la stratégie tient une part importante dans sa réussite c’est certain mais ce n’est pas le facteur clé. En effet parmi tous les grands traders pas un a la même technique. Il y a bien entendu des bases similaires mais pas un n’a la même technique.

Le facteur clé du succès réside donc dans leur méthode, dans leur stratégie mais plus que tout dans leur capacité à être discipliné et à suivre leur stratégie.

A chaque fois qu’un trader ne suit pas sa stratégie avec discipline, c’est là que les ennuis commencent et qu’il commence à faire des erreurs liées à l’émotionnel (refus de prendre la perte, biais cognitif, recherche d’informations le rassurant, augmentation de la taille de position).

Chaque trader est confronté à cela. Moi-même dès que je ne suis pas ma stratégie avec discipline les ennuis sont toujours au rendez-vous.

C’est donc cela la clé du succès. Avoir une stratégie qui permet de l’exécuter avec discipline jour après jour, semaine après semaine. La discipline chaque jour amène de la régularité.

Le cimetière de la bourse est plein de traders ayant fait + 70% une année puis ayant cramé leur compte de trading. La raison ? un manque cruel de discipline à appliquer leur stratégie le plus souvent par une sur confiance en eux amenée par les premières performances.

Il ne faut jamais déviez de la route, être discipliné pour année après année être performant et donc régulier. La régularité, c’est elle qui démontre la valeur d’un trader. Mais c’est aussi le plus difficile à mettre en place.

C’est pourquoi tout investisseur se doit d’avoir une stratégie reproductible facilement. C’est ce que j’ai mis en place dans ma méthode afin de pouvoir au maximum l’appliquer à la lettre avec discipline. Bien entendu on fait toujours des écarts, mais au moins la méthode nous protège.

Tel est donc mon conseil aux débutants. Appliquez votre stratégie avec discipline. Car de la non application de votre stratégie découleront toutes les erreurs qui videront votre compte. Le manque de discipline est la cause racine de toutes les autres erreurs qui ne sont qu’un cercle vicieux activé par le manquement d’appliquer la stratégie rien que la stratégie.

Merci Ben encore une fois pour cette interview et longue vie à Bourse Ensemble.

BEN: Merci à toi Julien de me l’avoir accordée et pour tout ce partage de qualité! Au plaisir de te revoir ici ou ailleurs et à bientôt 😉

C’EST À VOUS: Rejoignez Julien avec sa sa stratégie du moindre risque ou sa solution (screeners) d’aide à la décision!

Crédits photo: © vectorlib.com – Fotolia.com

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