Comment j’ai gagné 2 000 000$ en Bourse – Le technicien, le techno-fondamentaliste (2/3)

Comment j'ai gagné 2 000 000$ en Bourse
  • Titre original: How I Made $2,000,000 in the Stock Market
  • Auteur: Nicolas Darvas
  • Nombre de pages: 171
  • Editeur: Valor
  • Date: 25 mars 2010
  • Langue: Français

Comment Nicolas Darvas a-t-il bien pu accumuler plus de $2 000 000 en bourse en à peine 18 mois avec seulement $36 000?

Quelle est sa prochaine étape en bourse après avoir été parieur puis fondamentaliste?

Quel est le système qu’il a mis au point pour mettre toutes les chances de son côté après beaucoup de tâtonnements?

Voici la suite du résumé du livre “Comment j’ai gagné 2 000 000$ en Bourse”. La partie précédente racontant les début de Darvas se trouve ici: “Comment j’ai gagné 2 000 000$ en Bourse – Le parieur, le fondamentaliste (1/3)“.

[NOTE: J’ai lu la version électronique en anglais de ce livre.]

Résumé (2/3)

Le Technicien

Chapitre 4: Développer la théorie des Boites

Après ses expériences plutôt fortes en émotions, Darvas se pose et comprend qu’il ne peut plus continuer à se reposer sur la chance pour gagner en bourse. Il doit s’appuyer sur des connaissances solides pour opérer correctement. Il affronte chaque jour les experts les plus pointus. Pour gagner il doit comprendre les concepts de base du jeu. Il est persuadé que l’approche purement technique pour aborder les marchés est fiable. En analysant les cours et les volumes et en faisant abstraction de tout le reste, il devrait obtenir une belle performance.

Quand une bonne nouvelle intervient sur une entreprise, alors elle doit forcément se répercuter sur les cours et les volumes. Cette logique s’explique par le fait que de nombreuses personnes seront intéressées pour acheter des actions de cette entreprise. Par conséquent, Darvas va se mettre à acheter une action qui devient soudainement active et dont le cours grimpe après une période de faible activité. Il se focalise maintenant principalement sur les mouvements des actions au travers de nombreux livres, graphes et classements. Il découvre des mouvements qu’ils ne percevait pas auparavant. Tout lui parait nettement moins aléatoire. Des tendances se dessinent, à l’intérieur desquelles des structures se forment pour encadrer les cours. C’est le début de ses fameuses “boites” qui le mèneront vers la fortune.

La théorie des boites de Darvas est toute simple: les cours oscillent entre un point haut et un point bas, formant une boite. Quand les boites s’empilent les unes sur les autres à la façon d’une pyramide alors Darvas commence à s’intéresser à la boite au sommet. Si les cours continuent à osciller dans la boite au sommet, tout est parfait. Sinon, le manque de mouvement montre un manque de dynamisme important. Il ne lui reste plus qu’à déterminer la taille des boites qui doit être propre à chaque action. Dernier élément important à définir: le meilleur moment pour intervenir à l’intérieur de ces boites.

En testant ses boites, Darvas arrive aux conclusions suivantes:

  • Rien n’est sûr en bourse, n’importe quelle action peut tout faire.
  • Il faut accepter ce fait et s’adapter en oubliant sa fierté et son ego.
  • Il faut devenir un analyste entièrement impartial sans s’identifier à une théorie ou une action en particulier.
  • Il ne faut pas se reposer sur la chance; tout doit être mis en place pour réduire le risque au maximum.

Il prend donc les mesures suivantes:

  • Acheter des positions en utilisant seulement des ordres stop avec un certain seuil de déclenchement, combiné à un ordre stop loss pour se protéger d’une baisse éventuelle.
  • Conserver les actions qui grimpent tout en montant les stop loss au fur et à mesure.
  • Continuer à acheter la même action tant que la hausse continue.
  • Partir en courant avec les gains quand le stop loss se déclenche.

Et pour arriver à mettre toutes ces mesures en place, Darvas doit accomplir quelque chose d’encore beaucoup plus difficile: contrôle totalement ses émotions, la peur, l’espoir et l’avidité.

Chapitre 5: Des télégraphes à travers le monde

Alors que Darvas met son système en place, il effectue un tour du monde pendant deux ans avec son travail de danseur. Il est obligé de mettre en place tout une méthode utilisant des codes dans des télégraphes pour communiquer ses ordres d’achat et de vente à son broker.

Il se focalise toujours uniquement sur le cours de 5 à 8 actions en même temps et oublie tout le reste et le brouhaha ambiant. Il ne peut pas entendre ce qui se dit, mais peut voir ce qui se fait. Il essaie d’abord de tester son système avec de l’argent fictif. Mais tout est trop facile car les émotions n’interviennent pas. Il bascule donc rapidement sur du réel avec du véritable cash.

Un autre élément le frappe rapidement: les mouvements inexplicables qui interviennent sur ses actions proviennent généralement de mouvements violents sur le reste du marché. Les oscillations importantes des marchés ont une influence sur les actions individuelles. Avant de prendre une position il doit donc aussi s’assurer que les marchés sont forts.

Pour surveiller tous ces éléments, Darvas commence à tenir un journal de suivi où il note les raisons pour lesquelles il décide d’acheter et de vendre. Son but est de ne pas répéter ses erreurs passées. Grâce à cette information, les actions lui semblent de plus en plus avoir une personnalité propre. Ce qui ne le surprend qu’à moitié puisque leurs cours reflètent la personnalité de ceux qui les achètent et les vendent.

Les marchés terminent l’année 1957 avec une forte hausse. Nicolas Darvas se considère beaucoup plus expérimenté, avec une plus grande connaissance, une bien meilleure confiance… et une perte totale de $889!

Le Techno-Fondamentaliste

Chapitre 6: Pendant le marché Baby-bear

La chute des marchés financiers finit par se produire et toutes les actions sont impactées. Darvas doit maintenant estimer l’étendue des dégâts pour les actions et combien de temps elles vont mettre pour se relever. La tendance générale est baissière et c’est pas la peine d’essayer de lutter contre.

Darvas tente d’identifier les actions qui resistent le mieux à la chute. Il part sur le principe que si quelques actions arrivent à nager à contre courant, elles seront certainement celles qui repartiraient le plus fort quand le courant change de direction.

Il est de plus en plus conscient que les actions dont directement corrélées à leur capacité bénéficiaire. Du coup, même si de nombreuses autres raisons peuvent faire bouger le cours d’une action, il choisit de n’en chercher qu’une: l’amélioration de la capacité bénéficiaire ou l’anticipation de celle-ci. Pour y arriver, il allie son approche en analyse technique à celle en analyse fondamentale. Il sélectionne donc uniquement les actions sur leurs aspects techniques, mais n’achète que celles qui montrent une amélioration potentielle des profits pour la partie fondamentale.

Dans le cas où la situation générale s’améliore, les actions qui montrent le meilleur potentiel de développement futur devraient mieux se comporter que les autres. Et le meilleur endroit pour trouver ces entreprises, c’est de chercher du côté des industries naissantes. Sa décision est prise aussi sur un autre aspect: il va maintenant acheter haut et revendre encore plus haut.

Les marchés continuent de s’effondrer, mais Darvas sait qu’ils finiront bien par se redresser. Chaque tendance baissière est toujours suivie par une tendance haussière. La technique est d’être à l’affût des moindres signes de reprise valides pour sauter sur les occasions avant qu’il ne soit trop tard et que tout grimpe trop haut.

Darvas affiche à ce moment cinq années d’expérience en bourse. Son expérience canadienne lui a appris à ne pas parier. Sa période fondamentaliste lui a appris les groupes industriels et les tendances des bénéfices. Sa période technique lui a enseigné à interpréter les mouvements de cours et les positions techniques des actions. Il est dans une phase de consolidation de toutes ses approches.

Il commence à sentir doucement la fin de la tendance baissière. Il se doute que les leaders d’hier ne seront pas ceux de demain. Des actions comme Universal Products, Thiokol Chemical, Texas Instruments, Zenith Radio, Fairchild Camera, dont personne n’avait jamais entendu parler semblent simplement endormies pour Darvas. Un jour, elle se réveilleront et deviendront les leaders de la reprise. Elles vont lui faire gagner $2 000 000.

Chapitre 7: La théorie commence à marcher

En novembre 1957, Darvas se trouve à Saigon, alors que Wall Street continue sa chute. Une action attire son attention: Lorillard. Au fur et à mesure que Lorillard grimpe, il se renforce et utilise une marge de 50% pour afficher une position de plus de $35 000. Il garde donc du capital pour un autre investissement éventuel, qui s’avèrera être Diners’ Club.

Cette dernière montre une forte hausse des volumes et des cours. Tout est ok du côté des fondamentaux. Darvas prend donc position sur Diners’ Club avec 50% de marge de nouveau. Il se renforce aussi puisque les cours évoluent dans son sens. Ses gains théoriques grimpent et il n’oublie pas de monter son stop loss progressivement. C’est son assurance tout risque!

Ses profits latents sur Diners’ Club sont de $10 000, mais il conserve sa position car d’après sa méthode, tout prouve que l’action va continuer son ascension. Quelques mois plus tard, son assurance se déclenche. L’action vient d’enfoncer le bas de sa boite et la position est automatiquement clôturée. Il reçoit $35 848.85 pour un gain de $10 328.05.

Six semaines plus tard, Darvas apprend qu’American Express était en train de développer une solution concurrente à celle de Diners’ Club. ll ne connaissait pas du toute ces déroulements à l’époque. Mais certains initiés étaient déjà en train de liquider leurs positions. C’est pour cette raison que sa vente s’était déclenchée, grâce à son approche technique. Il n’avait aucun moyen de voir cela avec les fondamentaux.

Pendant ses aventures avec Diners’ Club et Lorillard, Darvas continue à suivre d’autres actions et s’intéressent à E.L. Bruce: les volumes sont là, la hausse des cours aussi. Il fait une exception: fondamentaux ou non, tout est parfait, il va pendre position si la hausse continue. Mais il lui faut du cash et il n’a que celui de Diners’s Club. Plus question maintenant de prendre des risques insensés et d’hypothéquer ou d’emprunter quoi que ce soit. Il a compris la leçon!

Lorillard semble végéter, alors il revend. En l’espace de 5 mois, avec Diners’ Club et Lorillard, il a réussi à doubler son capital. Il investit tout dans E.L. Bruce, une action plutôt erratique mais la méthode semble très bien fonctionner. Son prix de revient se situe entre $50 et $54 avec plusieurs entrées pour une position à plus de $130 000. Le timing est parfait et E.L. Bruce explose à la hausse. La situation se complique par la suite avec des rumeurs. Darvas est tiraillé pour revendre et se raisonne enfin à conserver. Il n’y a aucune raison technique pour revendre une action qui continue sa hausse.

Darvas solde sa position quelque temps plus tard et réalise sa première GROSSE performance: $295 305.45 de gains avec cette opération.

Il raconte son histoire à tout le monde, mais personne ne veut le croire. Tout le monde veut savoir où il a eu le tuyau. Darvas est aux anges. Il a tout fait tout seul!

Comment Darvas va passer de presque $300 000 de gains à plus de $2 000 000? Comment va évoluer sa stratégie des boites? Comment fait-il pour afficher une telle réussite? La suite et fin au prochain épisode avec “Comment j’ai gagné 2 000 000$ en Bourse – 1er demi-million, 2ème crise & 2 millions (3/3)“…

C’EST À VOUS: Que pensez-vous des “Boites de Darvas” et de la suite de son parcours?

Lire des commentaires en français de “Comment j’ai gagné 2 000 000$ en Bourse” sur Amazon.fr

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3 réponses

  1. Bonjour Ben

    Merci pour ce gros travail de synthèse

    Je connaissais cette histoire qui était une petite révolution en sont temps, mais les techniques peuvent toujours être appliqué notamment les stop suiveurs qui selon moi la meilleure méthode pour maximiser le rendement d’un trade gagnant

    A bientôt

    • image Ben de Bourse Ensemble dit :

      Salut,

      Oui, je pense qu’il y a de nombreux points qui sont toujours vraiment d’actualité avec ce qu’explique Nicolas Darvas dans son livre… même si tout ça date de la fin des années 50. Comme notamment les stop suiveurs que tu mentionnes 😉

      Ben

  1. 19/03/2015

    […] Voici la suite du résumé du livre « Comment j’ai gagné 2 000 000$ en Bourse ». La partie précédente se trouve ici: « Comment j’ai gagné 2 000 000$ en Bourse – Le technicien, le techno-fondamentalist…« . […]

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